Le cinéma est rempli d'actrices grecques qui ont marqué leur temps.
Un septième art hellénique qui a vu passer des réalisateurs de la trempe de Yórgos Lánthimos (ou "Γιώργος Λάνθιμος").
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Sans oublier des films notables tels que Le Regard d'Ulysse (1995), Le Voyage des comédiens (1975) ou encore Alexandre le Grand (1980).
Il est donc temps de rendre hommage à toutes ces figures féminines qui ont su traverser les décennies passées.
Car elles sont, de par leur filmographie, les ambassadrices d'une Grèce culturellement éternelle.
Melina Mercouri (ou "Μελίνα Μερκούρη")
Interprétation de la chanson "Never on Sunday". (© Capture d'écran | The Ed Sullivan Show via YouTube)
Athénienne de naissance, comédienne de vocation, chanteuse de profession, c'est un talent rare qui a su traverser le siècle passé.
Passée à la postérité pour son album Never on Sunder, elle a aussi fait une multitude d'apparitions dans des films tels que Topkapi (1964), Phaedra (1962) ou encore Stella, femme libre (1955).
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Avec Brigitte Bardot, elle était un des symboles majeurs de l'émancipation de la femme dans les années 50/60.
Une icône qui - encore aujourd'hui - reste célébrée.
Mary Hronopoulou (ou "Μαίρη Χρονοπούλου")
Star incontestable des années 60, l'épouse de Dimos Botsaris est née en 1933 avant de nous quitter neuf décennies plus tard, en 2023.
Une disparition qui laisse orphelin tout un pans de cinophiles hellénistes.
On lui doit toute une série d'inteprétations comme Koinonia, ora miden (1966), Mia kyria sta bouzoukia (1968), Les Perles Grecques (1967) ou encore Terre sanglante (1966).
Maria Menounos (ou "Μαρία Μενούνος")
Américaine de naissance tout en étant profondément enracinée sur les terres d'Aristote, l'épouse de Keven Undergaro a réussi une brillante carrière de présentatrice aux États-Unis.
Communiquante dans l'âme, les réseaux sociaux sont un terrain sur lequel elle peut distribuer quelques-unes de ses homélies.
Mais elle a aussi plusieurs films à son palmarès, tout comme Les Quatre Fantastiques (2005), Serial Buddies (2011), The Boys (2019) ou encore Chasing Maria Menounos (2014).
Irène Papas (ou "Ειρήνη Παππά")
Née à Chiliomodi, l'épouse Alkis Papas a su se faire un nom auprès du grand public au travers de films célébrissimes tels que Zobra le Grec (1964), Le Message (1976), Les Troyennes (1971) ou encore Les Canons de Navarone (1961).
Des réalisations qui sont incontournbale dans le paysage artistique actuel.
Mélomane, elle a aussi produit trois albums majeurs au cours de sa carrière: Songs of Theodorakis, Odes et Rapsodies.
Zoe Laskari (ou "Ζωή Λάσκαρη")
Si l'âge d'or du cinéma hellénique devrait avoir une ambassadrice, nul doute que ce serait elle.
La Thessalonicienne a elle aussi participé aux Perles grecques de Yánnis Dalianídis.
Sans oublier Stefania (1966), The Decline (1961) ou encore Certains l'aiment froid (1963).
Adèle Exarchopoulos (ou "Αντέλ Εξαρχόπουλος")
Entretien avec Adèle Exarchopoulos. (© Capture d'écran | Konbini originals via YouTube)
La plus grecque des actrices françaises est - à n'en pas douter - l'héritière cinématographique actuelle d'Iríni Lelékou.
Pour l'heure, ses compositions sont essentiellement francophones.
Révélée aux côtés de Léa Seydoux dans la Vie d'Adèle - film du réalisateur Abdellatif Kechiche - elle a su s'imposer dans le cercle fermé des célébrités annuellement cannoises.
Née en 1993, nul doute que la jeune trentenaire - originaire de la grécosphère - pourrait un jour se laisser tenter par une composition hellénophone.
Ce qui ferait probablement la fierté de son père musicien - Didier Exarchopoulos - lui dont les racines multi-séculaires remontent aux héritiers de Platon.