Rarement une cantatrice aussi sublime que Maria Callas aura été autant complexée par son nez.
Jugé trop long - et donc trop disgracieux selon elle - cette "péninsule" en plein visage caractérise pourtant une beauté typiquement grecque.
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Une signature esthétique qui témoigne d'une certaine forme d'insécurité psychologique chez la Divina assoluta.
Mariée jeune à l'industriel véronals Giovanni Battista Meneghini, avant de se mettre en couple avec l'armateur Aristote Onassis, elle a vécu une série de métamorphoses ovidiennes tout au long de sa carrière.
Annonce de la mort de Maria Callas - le 16 septembre 1977 - au JT de TF1. Sans en dévoiler les causes exactes. (© Capture d'écran Ina.fr | INA Actu via YouTube)
Tombée enceinte dans les années 60, elle n'a pourtant jamais eu de descendance officielle.
Un vide affectif qui la marquera jusqu'au dernier chapitre de sa vie dans son appartement haussmannien du XVIème arrondissement de Paris, 36 avenue Georges-Mandel.
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En effet, ses différentes grossesses - et autres prises de poids - n'ont fait qu'alimenter son désamour propre.
Lorsqu'elle débarque à Vérone en 1947, elle pesait plus de 90 kilos sur la balance.
Interview de la jeune Maria Anna Cecilia Sofia Kalogeropoulos. (© Capture d'écran Ina.fr | Ina Culture via YouTube)
C'est alors qu'elle se lance dans un régime marathonien pour perdre jusqu'à 30 kilos en moins de 18 mois.
Un record quasi-olympique qui témoigne de l'ambition dévorante qui la brûlait jadis.
En effet, afin d'aiguiser sa voix, elle se nourrissait quasi-exclusivement de viande crue, d'escargot à la provençale et de lasagnes vertes.
Une discipline alimentaire qui montre son inexpugnable détermination à toute épreuve.
Rares aujourd'hui sont les photos la montrant avant ce régime, qui est désormais partie intégrante de sa légende.
Son appendice a donc traversé la seconde moitié du XXème siècle avec panache.